jeudi 20 juin 2013

FOLLOW ME !

Pour qu'un blog "marche", il faut le faire vivre. Tels sont les mots d'un proche me soutenant dans ce projet. Pour qu'un blog dont le sujet n'est pas forcément passionnant court (marcher, courir, hum...), c'est autre chose. Ma position est délicate. En effet, en plus d'avoir les fesses entre deux TGV, je dois essayer d'être le plus crédible possible tout en gardant en tête que les lecteurs, aussi peu nombreux soient-ils, prennent un minimum de "plaisir" à me lire. Je ne suis pas là pour distraire le peuple, mais je ne souhaite pas non plus lui servir de somnifère les nuits d'insomnies.

Il me semble inutile de dévoiler mon identité. En gardant l'anonymat, je clame haut et fort, du moins virtuellement, alors HAUT ET FORT (là, je crie) mon ras-le-bol au nom de Malakoff, et de toutes les communes avoisinant la Ligne à Grande Vitesse.

En créant ce blog, je ne savais pas vraiment où cela allait me mener. Aujourd'hui, il a été vu un peu moins de 200 fois en une semaine. C'est peu, mais c'est déjà beaucoup plus que ce que j'imaginais. En revanche, je ne sais toujours pas ce que cela va donner. J'ai créé un compte Twitter, aussi. (@tgvmalakoff). Je n'irais peut-être pas au bout du monde avec mon clavier sous le bras, mais mes pauvres oreilles et moi sommes prêtes à aller plus loin que ce pauvre TGV, qui, lui, n'a rien demandé.

Puisque les nombreux appels lancés à la RFF, sans parler des pétitions, des réunions (et du temps perdu) etc. sont restés sans suite, je me suis dit qu'il fallait vivre avec notre temps, et nous servir des moyens modernes de communication afin d'avoir une plus grande audience. Bon, ce n'est pas encore la cohue comme à l'ouverture d'un grand magasin un matin de soldes. Mais l'énergie dépensée ne fut pas vaine.

J'ai écrit au directeur de la comm' de RFF sur twitter, ainsi qu'à @RFF_presse, je suis dans l'attente d'une réponse d'eux, que ce soit un message, des signaux de fumée, ou un pigeon voyageur (si jamais vous passez par là, Messieurs...). Je ferai suivre leurs propos, car je compte bien ne pas en rester là.

J'ai remarqué que les gens fulminent lorsqu'on soulève le problème du TGV. A les entendre, on pourrait croire qu'ils seraient [presque] prêts à faire une grève de la faim devant la maison du patron de RFF. Malheureusement, les invectives ne passent pas la porte de l'immeuble, et la situation stagne. D'un côté, nous avons des révolutionnaires en herbe, mais qui veulent rester assis sur leur canapé bien au chaud (ben oui, faut pas pousser), et de l'autre, un grand groupe, qui ricane doucement en caressant des liasses de billets.

Heureusement, Zorro est arrivééé-é-é. Bon, d'accord, je n'ai ni gros muscles moulés dans un costume en lycra, ni un joli cheval plus rapide que l'éclair. De toute façon, Tornado, il va pas aussi vite que le TGV. Bref, j'ai un ordinateur, du temps, et de l'énervement comme moteur (mais sans les ventilations qui dérangent tout un quartier).

Alors voilà, je ne sais pas où je vais, ni combien de temps cela prendra. Mais je suis motivééé-é-ée, et je ne supporte plus d'être prise pour une grosse dinde gavée par des sociétés qui nous font miroiter de jolies choses, sans en voir la couleur par la suite.

Pour le moment, je suis seule dans mon combat. Cette lutte peut passer les frontières du réel si au "Qui m'aime me suive" des mains se lèvent. En un mot, et en langage twitter, FOLLOW ME. Pour ceux qui parlent anglais aussi bien qu'une vache espagnole : http://translate.google.fr/.

tgvmalakoff@gmail.com


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